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1er modèle d'insigne 4ème Régiment de Zouaves |
✞ 🇫🇷 Philibert VASSEUR :
Né le 21 août 1887 à Chocques
Fils de Pierre et de Célinie DELLALEAU
Bienvenue sur notre site dédié à la généalogie, l'exploration passionnante de nos origines familiales. Ici, nous partagerons nos découvertes, nos conseils, et nos expériences pour vous aider à retracer votre arbre généalogique et à découvrir les histoires fascinantes de vos ancêtres. Rejoignez-nous dans ce voyage à travers le temps et l'espace, où chaque découverte nous rapproche de nos racines et nous permet de mieux comprendre qui nous sommes. Archives, secrets et énigmes du passé...
Nom | Prénom | Année | Lien | Lieu |
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1er modèle d'insigne 4ème Régiment de Zouaves |
Né le 21 août 1887 à Chocques
Fils de Pierre et de Célinie DELLALEAU
✞ 🇫🇷 Julien BENS :
Né le 14/01/1885 à Chocques
Fils d’Auguste et Alphonsine CLERY
Métier : Mineur en 1905
Chasseur - 16e B.C.P. (infanterie) Bataillon de Chasseurs à pied
Matricule 495
Décédé le 17 février 1915 au Four de Paris - Argonne - Vienne le Château dans la Marne (Jugement le 07/07/1920 à Béthune et transcription 28 juillet 1920 à Chocques) – Tué à l’ennemi
Mort pour la France
Lien Mémoire des hommes : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr:443/ark:40699/m005239d89c222b2.moteur=arko_default_670f920646a08
Lien Memorial GenWeb : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=7037803Transportée à l’hôpital de Béthune, la victime, un mineur, expire peu après
(De notre envoyé spécial)
Le bruit se répandait, dans la soirée de mercredi, d’une horrible tragédie venant de se dérouler à Chocques. Le fait était malheureusement exact. Nous nous sommes rendu jeudi dans cette commune, où nous avons appris au cours d’une rapide enquête les détails suivants :
Chocques est une grosse localité située à cinq kilomètres de Béthune, habitée par une population laborieuse de mineurs, en majorité, et de cultivateurs. La Compagnie des Mines de Marles y a installé une Centrale électrique qui emploie, aussi, lundi matin, fut le théâtre d’un terrible accident dont nous parlons d’autre part.
Dans une de ces maisons, toutes du même modèle bien connu, habitait le ménage DELECROIX.
Le mari, Maurice DELECROIX, âgé de 27 ans, était connu comme un excellent travailleur, mais dans le voisinage on le considérait comme buvant chez lui, sournois, et même brutal. Il était originaire de Beuvry.
Sa femme, née Marie VASSEUR, âgée de 27 ans également, est née à Chocques. De cette union naquirent trois enfants, âgés de cinq, trois et un an et demi.
Dans l'après-midi de mercredi, une première discussion éclata pour des raisons de ménage et de famille. Le mari paraissait avoir déjà bu, mais, vers 17h30, il semblait avoir repris son état normal. C'est alors qu'une deuxième dispute éclata entre les deux époux, au cours de laquelle le mari se serait, aux dires d'une voisine, livré à des voies de fait sur sa femme.
Ce témoin crut devoir aller prévenir Mme VASSEUR mère, qui se rendit chez sa fille pour faire cesser cette scène de violences.
Il était alors 20 heures. DELECROIX, que l’intervention de sa belle-mère contrariait, se précipita vers la porte pour l’empêcher, croit-on, d'entrer.
La femme le suivit et, sans que rien ait pu faire prévoir sa décision, elle porta un violent coup de rasoir à son mari. Le malheureux s'affaissa, perdant son sang à flots.
Il se releva cependant et se rendit au café CATEL où il fit signe qu’il voulait boire : on refusa de le servir , il essaya alors de regagner sa demeure, mais tomba non loin de là.
Le coup avait été si violent que, de la carotide droite, la blessure allait à la carotide gauche : le larynx était nettement tranché.
M. le docteur HAVIEZ, qu’on était allé prévenir aussitôt, ordonna le transport de DELECROIX, qui respirait encore, à l’hôpital de Béthune, où il rendit le dernier soupir vers 22 h peu après son arrivée.
M. HECHTER, maire de Choques, s'était rendu sur les lieux du drame. Il fit garder la meurtrière en attendant l'arrivée des gendarmes de Béthune, qu'il avait fait aussitôt prévenir.
Interrogée sur le mobile de son geste tragique, Mme DELECROIX a déclaré
"En voyant ma mère entrer et mon mari se précipiter vers elle, menaçant et rendu furieux par la scène de ménage qui venait d'éclater entre nous, j'ai cru qu'il allait faire un mauvais parti à ma mère et j'ai voulu la défendre."
L'instruction judiciaire établira certainement ce qu'il y a de vrai dans cette déclaration, ou bien s'il y a eu préméditation.
En effet, on ne s'explique guère jusqu'à maintenant comment elle était armée d'un rasoir. Mais ceci est l'affaire du magistrat, qui a ordonné l'autopsie : celle-ci sera faite par M. le docteur QUENEE, médecin légiste.
En pleurant, la meurtrière a raconté sa vie misérable. Elle était venue à Béthune consulter un docteur pour petit Pierre, qui était souffrant. À son retour, son époux lui fit des reproches, la menaçant d'une hachette.
Les scènes de ménage étaient quotidiennes, et, à plusieurs reprises, DELECROIX l'avait menacée de la chasser ; elle avait l'intention de le quitter, mais patientait toujours pour ses enfants.
Toute la population de Chocques a été fortement émue en apprenant ce pénible drame de famille, qui faisait, dans la journée de jeudi, l'objet de toutes les conversations, au cours desquelles, les avis les plus divers et les commentaires parfois fantaisistes se donnèrent cours.
Attendons les résultats de l’enquête, qui établira exactement la vérité étayée sur des témoignages précis.
— Ch. P.
Lieu : Chocques, au lieu dit "La Tourbière"
Sinistré : René VASSEUR
Année 1902
"INCENDIE : Deux meules de blé et d'avoine, établies au lieu dit "La Tourbière" à Chocques, et appartenant à Mr René Vasseur, cultivateur, ont été réduites en cendres, vers dix heures du soir, Il y a quelques jours. Perte : 800 fr. Il y a assurance."