BAR Émile Victor Né le 28 juillet 1831 à Béthune
Réside à Chocques
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Nom | Prénom | Année | Lien | Lieu |
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BAR Émile Victor Né le 28 juillet 1831 à Béthune
Réside à Chocques
Transportée à l’hôpital de Béthune, la victime, un mineur, expire peu après
(De notre envoyé spécial)
Le bruit se répandait, dans la soirée de mercredi, d’une horrible tragédie venant de se dérouler à Chocques. Le fait était malheureusement exact. Nous nous sommes rendu jeudi dans cette commune, où nous avons appris au cours d’une rapide enquête les détails suivants :
Chocques est une grosse localité située à cinq kilomètres de Béthune, habitée par une population laborieuse de mineurs, en majorité, et de cultivateurs. La Compagnie des Mines de Marles y a installé une Centrale électrique qui emploie, aussi, lundi matin, fut le théâtre d’un terrible accident dont nous parlons d’autre part.
Dans une de ces maisons, toutes du même modèle bien connu, habitait le ménage DELECROIX.
Le mari, Maurice DELECROIX, âgé de 27 ans, était connu comme un excellent travailleur, mais dans le voisinage on le considérait comme buvant chez lui, sournois, et même brutal. Il était originaire de Beuvry.
Sa femme, née Marie VASSEUR, âgée de 27 ans également, est née à Chocques. De cette union naquirent trois enfants, âgés de cinq, trois et un an et demi.
Dans l'après-midi de mercredi, une première discussion éclata pour des raisons de ménage et de famille. Le mari paraissait avoir déjà bu, mais, vers 17h30, il semblait avoir repris son état normal. C'est alors qu'une deuxième dispute éclata entre les deux époux, au cours de laquelle le mari se serait, aux dires d'une voisine, livré à des voies de fait sur sa femme.
Ce témoin crut devoir aller prévenir Mme VASSEUR mère, qui se rendit chez sa fille pour faire cesser cette scène de violences.
Il était alors 20 heures. DELECROIX, que l’intervention de sa belle-mère contrariait, se précipita vers la porte pour l’empêcher, croit-on, d'entrer.
La femme le suivit et, sans que rien ait pu faire prévoir sa décision, elle porta un violent coup de rasoir à son mari. Le malheureux s'affaissa, perdant son sang à flots.
Il se releva cependant et se rendit au café CATEL où il fit signe qu’il voulait boire : on refusa de le servir , il essaya alors de regagner sa demeure, mais tomba non loin de là.
Le coup avait été si violent que, de la carotide droite, la blessure allait à la carotide gauche : le larynx était nettement tranché.
M. le docteur HAVIEZ, qu’on était allé prévenir aussitôt, ordonna le transport de DELECROIX, qui respirait encore, à l’hôpital de Béthune, où il rendit le dernier soupir vers 22 h peu après son arrivée.
M. HECHTER, maire de Choques, s'était rendu sur les lieux du drame. Il fit garder la meurtrière en attendant l'arrivée des gendarmes de Béthune, qu'il avait fait aussitôt prévenir.
Interrogée sur le mobile de son geste tragique, Mme DELECROIX a déclaré
"En voyant ma mère entrer et mon mari se précipiter vers elle, menaçant et rendu furieux par la scène de ménage qui venait d'éclater entre nous, j'ai cru qu'il allait faire un mauvais parti à ma mère et j'ai voulu la défendre."
L'instruction judiciaire établira certainement ce qu'il y a de vrai dans cette déclaration, ou bien s'il y a eu préméditation.
En effet, on ne s'explique guère jusqu'à maintenant comment elle était armée d'un rasoir. Mais ceci est l'affaire du magistrat, qui a ordonné l'autopsie : celle-ci sera faite par M. le docteur QUENEE, médecin légiste.
En pleurant, la meurtrière a raconté sa vie misérable. Elle était venue à Béthune consulter un docteur pour petit Pierre, qui était souffrant. À son retour, son époux lui fit des reproches, la menaçant d'une hachette.
Les scènes de ménage étaient quotidiennes, et, à plusieurs reprises, DELECROIX l'avait menacée de la chasser ; elle avait l'intention de le quitter, mais patientait toujours pour ses enfants.
Toute la population de Chocques a été fortement émue en apprenant ce pénible drame de famille, qui faisait, dans la journée de jeudi, l'objet de toutes les conversations, au cours desquelles, les avis les plus divers et les commentaires parfois fantaisistes se donnèrent cours.
Attendons les résultats de l’enquête, qui établira exactement la vérité étayée sur des témoignages précis.
— Ch. P.
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(C) Généalogie Presse Ancienne |
Le beffroi de Béthune, symbole emblématique de la ville, a une histoire riche qui s'étend sur près de sept siècles.
Voici un résumé retraçant son parcours à travers le temps, des origines à nos jours.
L'histoire du beffroi de Béthune débute en 1346, lorsque Jeanne de France et son époux Eudes, duc de Bourgogne, accordent aux bourgeois de la ville le droit de construire un beffroi et d'y adjoindre des prisons 1. Ce premier édifice, construit en bois sur quatre piliers au centre du grand marché, ne résista pas longtemps aux éléments.
En 1388, sous l'autorité de Guillaume de Namur, nouveau seigneur de Béthune, la reconstruction du beffroi est autorisée, cette fois en utilisant la pierre comme matériau principal 1. Cette décision marque le début de l'histoire du beffroi tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Au fil des siècles, le beffroi a connu de nombreuses transformations et a été témoin d'événements tant tragiques qu'heureux :
En 1437, la tour du beffroi est surélevée d'un étage, atteignant une hauteur de 33 mètres (12).
En 1503, une girouette en forme de dragon en cuivre, surnommée Beffy, est installée au sommet du beffroi, remplaçant l'ancienne girouette (1).
En 1664, un incendie détruit la Halle aux draps qui entourait le beffroi, laissant l'édifice seul sur la Grand'Place (2).
En 1773, un nouveau carillon de 36 cloches est installé, remplaçant l'ancien qui n'en comptait que 6. (15)
La Première Guerre mondiale marque un tournant tragique dans l'histoire du beffroi. Le 18 mai 1918, Béthune subit de violents bombardements. Le beffroi est gravement endommagé : son campanile s'effondre, entraînant dans sa chute le dragon Beffy et les cloches(5). Malgré ces dégâts considérables, la structure principale du beffroi reste debout, tel un symbole de résilience au milieu d'une ville dévastée.
La reconstruction débute dès 1921 sous la direction de M. Degez, chargé de restaurer l'édifice à l'identique2. Cette renaissance du beffroi symbolise la volonté de la ville de se relever après les épreuves de la guerre.
En 2005, le beffroi de Béthune a été inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, une reconnaissance de sa valeur historique et culturelle (2). Plus récemment, en 2024, le beffroi a bénéficié d'une rénovation complète, témoignant de l'attachement continu de la ville à ce monument emblématique (4).
En 2025, le beffroi de Béthune continue de dominer la Grand'Place, incarnant l'histoire et l'identité de la ville. Il reste un lieu touristique majeur, offrant aux visiteurs une vue imprenable sur la région depuis son sommet. Le carillon, composé aujourd'hui de 35 cloches, continue d'animer la ville de ses mélodies (2).
Pour trouver des photos du beffroi de Béthune, je vous recommande de consulter le site officiel de la ville de Béthune (www.bethune.fr) ou celui de l'office de tourisme de Béthune-Bruay (www.tourisme-bethune-bruay.fr). Ces sites proposent généralement des galeries d'images illustrant l'histoire et l'architecture du beffroi.
Le beffroi de Béthune, témoin silencieux de l'histoire, continue de veiller sur la ville, rappelant à chacun la richesse du patrimoine architectural et culturel du Nord de la France.
Pour lire tous les articles sur la ville de Béthune, cliquez ICI ou si vous souhaitez revoir les cartes postales anciennes, c'est ICI
Une grange est détruite par un incendie à Chocques.
Mercredi à 01h30 , un incendie s'est déclaré dans la grange de Mr MOREL, cultivateur, demeurant route de Lapugnoy. La grange a été détruite ainsi que la récolte qu'elle contenait. On suppose que c'est la foudre qui a provoqué cet incendie.
Et une meule et la proie des flammes à Béthune.
Mardi vers 08h00, une meule appartenant à Monsieur Julien DELECLUSE, 39 ans, demeurant à Ferfay, a été la proie des flammes, Elle comprenait 1500 gerbes d'orge et 600 d'avoine. La gendarmerie a ouvert une enquête.
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INCENDIES - 02 AOUT 1951 du journal LA CROIX DU NORD |
TRIBUNAL DE BÉTHUNE
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Audience correctionnelle du 14 mai
Béthune - 2 mois de prison à Jean VANGEHUCTEN, 34 ans, courtier en métaux, et 1 mois de prison, avec sursis, et 20 francs d'amende, à Jean-Baptiste JUNGBLUT, 65 ans, photographe, pour immoralité
Chocques - 3 mois de prison et 5 francs d'amende à Henri SAVARY, 42 ans, journalier, pour avoir, étant ivre, outragé les gendarmes DUMONT et DUPONT, envers lesquels il s'est rebellé.
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Tribunal de Béthune - Issu du journal La Croix Du Nord - 16 mars 1937 |
Lundi, vers 16h heurs, la foudre est tombée sur la distillerie de Choques, dont le propriétaire est M. CAMPION.
Des bacs d'alcool furent atteints par le fluide et bientôt tout le bâtiment était la proie des flammes.
Les sapeurs-pompiers de Chocques furent immédiatement alertés et devant l'importance de l'incendie firent appel aux pompiers de Béthune qui sous le commandement de leurs chefs Messieurs le capitaine BERSOUX, les lieutenant PIEL et FLAHAUX se mirent aussitôt en demeure de combattre le fléau.
Les pompiers s'employaient à préserver 3 autres réservoirs d'alcool qui se trouvaient à proximité.
Le danger, on le conçoit était d’une rare gravité. Aussi,
convient-il de féliciter les courageux pompiers de l’ardeur et de la vaillance
dont ils firent preuve dans leur périlleuse mission.
On peut dire que c’est grâce à leur dévouement que ces immenses réservoirs ont pu être sauvés et tout danger écarté.
Une catastrophe avait paru tellement imminente, que l’alerte toucha également les sapeurs-pompiers de Lens, de Bruay et des mines environnantes, qui ne tardèrent pas à se trouver sur les lieux, prêts à seconder les efforts de leurs camarades.
Par précaution, une surveillance fut organisée pour la nuit.
Nous apprenons le prochain mariage de M. Gaston PECOURT, petit-fils de PECOURT-HANICOTTE, fils de Mme Gaston PECOURT-GRESELLE, de Béthune, avec Adolphine BONNET, fille de Mme et M. BONNET-BAILLY, de Chocques.
Béthune : un bâtiment effondré au dépôt de la SNCF en 1944.
Issu du livre : "La libération, Nord-Pas-De-Calais, Belgique"
BÉTHUNE 11 AOUT 1945 : salut au drapeau du 51ème régiment d'infanterie
La Fanfare des Mines de Béthune a pris part au concours international de Rouen et y a obtenu les succès suivants en division supérieure deuxième section :
- 1er Prix de lecture préparée.
- 1er Prix d’exécution.
- la première prime, ( 1500 francs et couronnée de Vermeil ) au concours d’Honneur.
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Photo de groupe prise en 1899 |