Affichage des articles dont le libellé est MORIEUX. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est MORIEUX. Afficher tous les articles

💧 ALLOUAGNE - Henri MORIEUX, instituteur - Tout avait si bien commencé !

Henri MORIEUX (Iréné Joseph)

Né le 14 octobre 1847 à Allouagne
Fils de Théophile MORIEUX & de Rose DHERSIN

1867 : dispensé de service militaire car il était instituteur adjoint cf fiche militaire (matricule 789)
A cette date, il habitait Chocques.

Il a exercé comme Instituteur à Chocques et à Lapugnoy pendant 35 ans.

1867 : nommé directeur adjoint de l'école de Ferfay

1871 : nommé directeur de l'école de Lapugnoy

 

1872 :  Création d'"Une caisse d'épargne scolaire" Et il obtient la médaille de bronze en 1894 (****).

1881 :
Création d"Une caisse d'école"

1888 :
Création d"Une caisse de secours mutuels"

1888 : Création de : "Les prévoyants de l'avenir"

Issu du journal Guelma du 11/10/1894
1889 : Création de l'institution "La sécurité des Familles" : Article issu du journal "Le glaneur d'Oleron et des basses Pyrénées" et écrit par Francisque SARCEY

But : servir une pension annuelle à ceux de ses membres frappés d'incapacité de travail par une infirmité.

Le siège social est à Lapugnoy.

Dans l'article publié en 1890 par le journal de l'éducation nationale, on apprend que l'institution est déjà représentée par 81 départements par près de 400 délégués (*) et que Monsieur Henri MORIEUX a reçu une médaille d'argent au Congrès mutualiste de Philippeville, Algérie.


En 1895, le siège de l'institution a été transféré au 34 rue du Roi-De-Sicile à Paris d'après le journal le Rappel (**)

1904 : condamné pour escroquerie, information relayée par le journal "La Cocarde" / à 18 mois de prison.






Archive du Pas-de-Calais / Allouagne / page 1184




 

Divers articles :

- 1879 - "Éloge du maire de Lapugnoy" issu de "Rapports et délibérations"
- 1890 - "Nos tablettes" revue bi-mensuelle : Écho divers et  Petites correspondances
- 1890 - "La sécurité des familles" issu du journal "Vichy-journal"
- 1890 - "La sécurité des familles" issu du journal "l'éducation nationale : journal national de l'enseignement (*)
- 1890 - "La sécurité des familles" issu du bulletin des sociétés de secours mutuels
- 1890 - "La sécurité des familles" + "cotisation" issu du "Vade-mecum de l'Oedipe et du Sphinx"
- 1891 - "La sécurité des familles" issu du journal "le découpage pour tous"
- 1893 - "Renseignements utiles" issu du journal "Le Petit Journal"
- 1894 - "Bel exemple de solidarité" du journal "Le relèvement social : organe de la ligue française de la moralité publique.
- 1894 - "La sécurité des familles" issu du journal "Le petit Champenois"
- 1894 - "Recueil de procédés pédagogiques" issu du journal de l'enseignement
- 1894 - "Caisse d'épargne scolaire" issu de l'exposition scolaire du Pas-de-Calais
(****)
- 1896 - "Avantages pour les instituteurs" annonce parue dans le journal "Le petit Parisien"

- 1897 - "le certificat d'étude"
- 1897 - "Sujet du C.E.P" issu du journal "l'enseignement pratique : journal pédagogique et scolaire.
- 1900 - "La sécurité des familles" issu du journal "le rappel" (**)
- 1901 - "Publication d'un petit livre d'exercices scolaires" en 1895 / issu de la revue de la prévoyance et de la mutualité
- 1903 - "Krach financier à Saint-Pol" issu du "journal de Berck et des environs"

🍊 CHOCQUES - EXPLOSION A CHOCQUES - Grand Echo du Nord 30 octobre 1901

EXPLOSION A CHOCQUES

Un mariage dynamité

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers deux heures, une formidable détonation retentissait dans l'une des principales rues de Chocques et mettait une partie des habitants en rumeur. Une cartouche de dynamite venait de faire explosion en face de la maison occupée par M. Henri COPIN, employé des contributions indirectes, brisant une dizaine de carreaux aux fenêtres du rez-de-chaussée et de l'étage. A l'endroit du trottoir où la cartouche avait fait explosion, deux pavés portaient des écorchures assez profondes ; en outre, il restait des traces d'une matière jaunâtre qui n'était autre chose que de la dynamite.

On parlait déjà d'attentat précédant la grève générale ; mais bientôt on connut la cause de cet émoi : il y avait eu, samedi, quatre mariage à Chocques et c'est en voulant "faire honneur" à l'une des noces qui venait de passer précisément avec accompagnement d'accordéons que des jeunes gens ont commis l'imprudence de faire du bruit à la dynamite.

La bonne de M. COPIN, qui s'était levée pour voir le cortège nuptial, aperçut sitôt après quatre jeunes gens qui rentraient précipitamment dans l'estaminet de M. Henri CORNU, situé en face. Une minute après, la cartouche éclatait, cette fille en conclut que les auteurs étaient les quatre noctambules, parmi lesquels elle avait reconnu Henri DUHAMEL, ouvrier mineur, âgé de 21 ans.

Ce renseignement amena la connaissance de toute la vérité. Les agents de la loi apprirent que Henri DUHAMEL était réellement l'auteur de l'explosion ; ses compagnons sont les sieurs Fernand CORDONNIER, journalier, 21 ans, Louis CODRON, 18 ans et Julien WAREMBOURG, 29 ans, ouvriers mineurs.

Ils seront poursuivit pour délit de bris de clôture et DUHAMEL pour détention illégal d'explosif. En outre, ils sont passibles d'une contravention à la police des cabarets, ainsi que le cabaretier, Henri CORNU







Allons plus loin pour chercher ces personnes :

 Les 4 mariages qui ont eu lieu le samedi 26 octobre 1901 sont les suivants :
  • Paul Maurice Louis Joseph PENEL x Isabelle Marie Joseph CATEZ
  • Jean Baptiste LEROY x Camille Marie MORIEUX
  • Aimé Eugène Joseph VARLET x Amélie Marie Joseph LECLERQ
  • Eugène Joseph DOUILLET x Hélène Albertine Marie SALOMON
Les auteurs de l'explosion sont les suivants :
  • Henri DUHAMEL, ouvrier mineur, 21 ans donc il est né en 1880 (le 11/08 - fils de Florimond et de Mathilde PONCHEL) - En regardant sa fiche matricule 583 - Classe 1900, nous lisons bien qu'il a déjà été condamné pour délit de bris de clôture aussi pour coups avant cet événement. Il est décédé le 02 juin 1912 à Davezieux en Ardèche.
  • Fernand CORDONNIER, journalier, 21 ans né aussi en 1880 mais pas à Chocques. En consultant sa fiche matricule 507 - Classe 1900, nous voyons que sa ville de naissance est Bruay et qu'il vivait à Barlin, ses parents vivaient à Chocques, il était le fils de Louis et d'Angèle DORLENCOURT.
  • Louis CODRON, 18 ans, ouvrier mineur né le 10/02/1883, fils de Louis et de Célinie PETITPAS, voici sa fiche matricule 3485 - Classe 1903
  • Julien WAREMBOURG, 29 ans, ouvrier mineur né le 25/09/1872, fils d'Augustin et d'Elisa BOONE, voici sa fiche militaire

📢 Articles les plus consultés