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🌳 BETHUNE - Ouragans à Béthune


Bonjour les Béthunois,

Merci d'avoir participé au jeu des questions !

 

 

 

 

 

 

 

Béthune a bien été dévastée par un ouragan comme on peut le lire dans le livre de l'Abbé "Histoire de Béthune" (Tome 1) le 09 novembre 1800 

Le conseil municipal vota une aide le 17 novembre 1800 pour aider les sinistrés.

Moi aussi, j'ai été étonnée de le lire mais à en croire l'auteur, ce phénomène recommença le 12 mars 1876. En voici la preuve grâce à la presse.

Article issu du journal "La liberté" du 16/03/1876

 Le conseil Municipal proposa le secours aux personnes sinistrées.

Archives de Béthune

Archives de Béthune

Archives de Béthune
 

Archives de Béthune

En 1882 :

Article issu du journal "Le Progrès du Nord" du 28 mars 1882

En 1891 :

Article issu du journal "Le Grand Echo du Nord de la France" du 14/11/1891

En 1923 :

Article issu du journal L'express de l'Est et des Vosges du 30 décembre 1923

De la même manière, Meyer (auteur ayant vécu au Moyen-Âge) nous a laissé ces quelques vers saisissant :

Voilà donc il y a bien eu des ouragans sur Béthune et sa région.
 
Bon dimanche Béthune !
 

🍊 CHOCQUES - Incendie - Paru le 5 août 1923 dans le Reveil du Nord


 Un incendie a détruit deux habitations à Chocques.


Il s'en fallut de peu pour qu'un enfant périt dans les flammes

Un violent incendie a détruit le 02 août, vers midi, une maisonnette et un baraquement situés route de Fouquereuil, à Chocques, et habités par la famille LAMORILLE.
L'alerte fut promptement donnée, mais malgré l'arrivée rapide des pompiers le feu qui avait gagné les deux habitations, réduisit le tout à néant en un rien de temps.
Sans le dévouement des sauveteurs les pompiers, il est probable qu'on eut eu à déplorer des accidents. Avec peine une fillette de trois ans a pu être arrachée des flammes ; malheureusement elle est assez grièvement brûlée ainsi que sa mère Mme LAMORILLE qui aida avec courage au sauvetage de sa petite...
On était inquiet sur le sort d'un garçonnet de cinq ans et sa disparition pouvait laisser supposer qu'il avait trouvé une mort horrible mais l'enfant s'était enfui effrayé par le sinistre. Il fut heureusement retrouvé dans l'après-midi, sain et sauf couché dans un fossé.
Les causes du sinistre restent inconnues. Les dégâts sont assez importants.


La route de Fouquereuil à Chocques n'est pas mentionnée dans le recensement de 1921 et n'existe pas non plus de nos jours.
Nous n'avons pas trouvé non plus ce patronyme dans les recensements. Erreur ? 

🌳 BETHUNE - Un belge a blessé à Béthune sa logeuse qui lui résistait - Le réveil du Nord - 20 septembre 1923

Un belge a blessé à Béthune sa logeuse qui lui résistait.
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Le meurtrier s'est ensuite jeté à l'eau et s'est noyé
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"Une tentative de meurtre a été commise lundi dans la soirée. Mme WINNE, née VERCRUYSER, 26 ans, ménagère, demeurant rue du Pré des Soeurs, au numéro 6, logeait depuis deux jours Rycke HENRI, 23 ans, sujet belge, originaire de Selzaete, qui venait de Leisen, où il avait habité chez M. HOLVOET, route de Lens.

A peine installé, sans perdre de temps, Rycke, auquel la patronne de la maison avait plu, lui fit une déclaration d'amour, qui fut repoussée.

Ne se tenant pas pour battu, lundi matin, le hardi pensionnaire renouvelait ses offres. Cette fois-ci, il fut invité par Mme WINNE à quitter la maison. Il partit, mais le soir vers huit heures, Rycke, toujours tenace, revint et insista à nouveau pour assouvis sa passion. Econduit encore, la colère s'empara de lui. Sortant un rasoir de sa poche, il se jeta sur Mme WINNE en la frappant à la face et derrière la tête.

Perdant son sang en abondance, la victime alla se réfugier chez sa belle-soeur, qui demeure dans la même rue, tandis que le meurtrier s'emparait d'une bicyclette restée dans la cour de la maison et prenait la fuite.

Il n'alla pas loin. Bien vite torturé par le remords, il décidait de se faire justice lui-même. De Rycke, abandonnant alors son vélo sur la berge du canal, se jeta à l'eau pour s'y noyer. C'est après une heure de recherches que le cadavre fut retiré.

On le conduisit à l'hôpital, où sa victime l'avait précédé, après avoir reçu les soins d'un docteur.
Les blessures que portent Mme Winne ne sont heureusement pas des plus graves."

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